Aide Pôle Emploi : Comment choisir entre l’ARCE ou ARE ?

par EKIM
Aide Pôle Emploi : Comment choisir entre l’ARCE ou ARE ?

Pour trouver de l’emploi, reprendre une entreprise ou en créer une, les demandeurs d’emploi ont la possibilité de bénéficier de certaines aides financières. L’Aide au Retour à la Création d’Entreprise et l’Allocation de Retour à l’Emploi font partie de ces dispositifs ; chacun avec ses particularités et avantages. Lequel choisir entre les deux dispositifs et pourquoi ? Zoom sur chaque type d’aide et sur leurs offres.

ARCE : qu’est-ce que c’est ?

L’ARCE est l’acronyme de « Aide au Retour à la Création d’Entreprise ». Cette aide financière est destinée aux demandeurs d’emploi dont la cessation de l’activité est due à un licenciement ou une rupture de contrat. Pour en bénéficier, l’individu au chômage doit être inscrit à Pôle Emploi depuis plus de douze mois.

L’ARCE est versée soit sous forme de capital, soit sous forme de prêt à taux réduit, afin d’aider les chômeurs sans activité salariée depuis plus de six mois. La durée maximale de versement de l’ARCE est de deux ans. Sont concernés :

  • Ceux des demandeurs d’emploi qui perçoivent l’ARE et qui sont en instance de créer ou de reprendre une entreprise ;
  • Ceux qui ont entrepris des démarches de création ou de reprise d’une entreprise, postérieurement à la fin du contrat de travail (pendant leur préavis, le congé de reclassement ou encore le congé de mobilité).

Le versement de l’ARCE est effectué en deux fois : à la création/reprise de l’entreprise et six mois après, en deux parts égales, et l’aide financière totale équivaut à 45 % des droits du demandeur à l’allocation chômage.

ARE : de quoi s’agit-il ?

L’Allocation de Retour à l’Emploi, l’ARE ou l’allocation chômage est versée aux demandeurs d’emploi en fin de droits sur Pôle Emploi. En d’autres termes, c’est un revenu de remplacement que l’État verse aux personnes involontairement sans emploi, par le biais de Pôle Emploi. Pour postuler à l’Allocation de Retour à l’Emploi, il faut déjà être inscrit régulièrement à Pôle Emploi et ensuite être en recherche active d’emploi.

Son montant est calculé sur la base des anciens salaires perçus par le demandeur d’emploi. Le versement ne dépassera pas une période de deux ans pour un assuré de moins de 50 ans et trois ans pour un assuré de plus de 50 ans.

Pour en bénéficier, le demandeur doit avoir travaillé pendant six mois au moins avant son licenciement, et la perte de son emploi doit être indépendante de sa volonté. Il doit avoir maintenu son inscription en tant que demandeur d’emploi à Pôle Emploi. De plus, l’ARCE et l’ARE ne sont pas cumulables : par conséquent, le demandeur ne doit pas avoir préalablement déposé de dossier pour percevoir l’ARCE.

ARCE et ARE : lequel choisir et pourquoi ?

ARCE et ARE : lequel choisir et pourquoi ?

Les deux dispositifs ne sont pas cumulables, mais ont chacun leurs avantages et inconvénients. Le choix de l’une des aides dépendra des objectifs visés. L’ARE conviendra à ceux qui souhaitent développer une idée d’entreprise, créer une activité pour une entreprise, mais qui ne travaillaient préalablement pas dans l’éducation ou la santé.

À l’inverse, l’ARCE est destinée aux professionnels, demandeurs d’emploi ayant des projets dans les domaines de l’éducation, de la santé et autres. La particularité de l’ARCE est que l’administration, avant de vous l’accorder, tient compte de l’expérience professionnelle et des formations suivies par le demandeur. À la rigueur, le demandeur pourra toujours se faire accompagner par un conseiller qui l’aidera à choisir la meilleure option en fonction de sa situation.

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